Eugène Lanceray. Le sculpteur du cheval
Ce mois-ci, nous commémorons le 135e anniversaire du décès du sculpteur Eugène Lanceray (1848-1886), d’origine française, l’un des plus grands sculpteurs russes, l’un des meilleurs portraitistes de chevaux et l’un des artistes animaliers les plus inventifs.
Son union avec Catherine Benois, fille de l’architecte Nicolas Benois, se révèle être à l’origine d’une véritable dynastie artistique, celle des Benois-Lanceray. Entourés de leurs grands-parents et oncles célèbres dans le monde de l’art, leur fils aîné, Eugène Lanceray (1875-1946), deviendra un peintre fameux ; leur autre fils, Nicolas Lanceray (1879-1942), sera l’un des principaux architectes russes ; et leur fille Zénaïda Sérébriаkova (1884-1967) sera une peintre exceptionnelle reconnue d’abord en Russie, puis en France.
Il y a quinze ans paraissait l’ouvrage le plus complet sur l’œuvre du sculpteur Eugène Lanceray, Evgueni A. Lanceray. Le sculpteur russe du cheval, 2006, éd. Favre, à Lausanne, collection Grande Ecurie de Versailles. L’auteur de l’ouvrage, Geoffroy Walden Sudbury, présente dans cet album environ cent cinquante œuvres, avec la contribution de Pavel Pavlinov Lanceray, auteur du chapitre biographique (Lanceray : nomade et sédentaire), l’arrière-arrière-petit-fils du sculpteur.